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Environnement : “des créatures très rares découvertes à 260m de profondeur”

PROTEGEONS L’OCEAN ANTARCTIQUE

“des créatures très rares découvertes à 260 m de profondeur”

Message personnel de Greenpeace

« Nous avons découvert une incroyable diversité de vie animale au fond de l’océan. Il est fort probable que certaines espèces observées soient même inconnues encore de la science ». Susanne Lockhart, biologiste spécialiste de l’Antarctique, embarquée sur l’Arctic Sunrise.

Les images de l’océan Antarctique que vous allez découvrir sont extraordinaires. Elles révèlent toute la fragilité et la beauté d’une biodiversité foisonnante menacée. A bord de notre petit sous-marin, nous sommes descendus à plusieurs centaines de mètres de fond, là où personne n’était encore jamais allé.

Greenpeace est sur place depuis quatre semaines pour une expédition scientifique. Il est urgent de protéger cette faune et cette flore exceptionnelles. Alors que le continent Antarctique est protégé depuis 1991, l’océan Antarctique qui l’entoure est aujourd’hui menacé par l’extension de la pêche industrielle, la pollution et les dérèglements climatiques. Plus de 9 000 espèces animales qui y ont trouvé refuge pourraient être directement touchées.

Bonne nouvelle : nous avons en 2018 une opportunité historique de protéger cet océan en y créant la plus grande réserve marine au monde. En octobre, les représentants des Etats en charge de la protection de l’océan Antarctique, dont la France, se réuniront pour débattre de la création d’un sanctuaire marin dans cet océan.

Un sanctuaire en mer de Weddell couvrirait une superficie comparable à cinq fois la taille de l’Allemagne. Ensemble, nous avons déjà obtenu l’an passé la création d’une réserve marine en mer de Ross dans l’Antarctique, un premier pas pour la protection de cet océan. Continuons !

Vous le savez sans doute, les océans sont essentiels à notre survie sur terre, ils procurent 50 % de l’oxygène que nous respirons et absorbent 30 % de nos émissions de CO2. Sans vie dans les océans, pas de vie sur Terre ! Pour protéger la biodiversité, préserver nos océans en bonne santé et éviter d’aggraver les changements climatiques, les experts indiquent qu’il faut sanctuariser au moins 30 % de nos océans d’ici à 2030. L’Antarctique est là où notre voyage commence.

Aidez-nous à faire pression sur la France pour qu’elle soutienne la protection de l’océan Antarctique:

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AMAP : Cantines bio, ça marche et c’est moins cher

Cantines bio : ça marche et c’est moins cher

 

Reportage du journal Reporterre ICI

Cantine Bio Barjac

La loi n’a pas encore permis d’installer le bio et le local au menu des cantines. Mais des villes pionnières ont lancé le mouvement, et des communes toujours plus nombreuses les suivent dans cette voie. Qui se révèle ne pas être plus coûteuse que la cantine conventionnelle.


De nombreuses communes transforment les menus de leurs cantines scolaires pour les faire passer au bio, et cela sans attendre la loi, qui avance lentement. Exemple, la petite commune bretonne (Ille-et-Vilaine) de 600 habitants de Langouët dispose depuis 2004 d’une cantine scolaire de ce type. « À l’époque, nous avions décidé de rompre avec la cantine concédée, en raison de prix élevés pour une qualité médiocre. Un repas à base de boîtes de conserve revenait à 5,39 euros, alors qu’aujourd’hui, il coûte 5,12 euros… » explique Jocelyne Perier, adjointe au maire chargée de l’école.


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Environnement : Compteurs Linky : Carton Rouge par La Cour des Comptes

Carton rouge pour les compteurs « linky » par la Cour des comptes

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Extraits :

Alors que les compteurs « Linky » font d’ores et déjà l’objet de nombreuses controverses, les opposants à cette technologie trouveront certains de leurs arguments confortés par le Rapport public annuel 2018 de la Cour des comptes qui inflige un véritable carton rouge à Enedis, pointant l’inefficacité du programme. Qualifiés de « coûteux » et « pas si utiles », les fameux compteurs n’ont pas fini de faire parler d’eux…


Les sages se sont donc penchés sur le dispositif « Linky » dans leur rapport 2018 et le compte n’y est pas…


Des bénéfices pour Enedis, très peu de gains pour les usagers


Et aussi sur

 

Rapport annuel de la cour des comptes : ICI

 

 

Consommation : “Par grand froid, les margoulins de la rénovation énergétique se frottent les mains”

Par grand froid, les margoulins de la rénovation énergétique se frottent les mains

la fulgurante recrudescence des pratiques commerciales nocives 

A lire sur

Extraits


Les températures hivernales posent la question de l’isolation des logements, notamment des plus défavorisés. Si le gouvernement lance un plan de rénovation des « passoires énergétiques », l’association UFC-Que Choisir révèle que le secteur souffre d’une « fulgurante recrudescence des pratiques commerciales nocives ».


Seulement patatras ! Mercredi 7 février, l’association UFC-Que Choisir a lancé une belle boule de neige à la tête du Plan national de rénovation énergétique. « Les ambitions gouvernementales sont fortement compromises par une fulgurante recrudescence des pratiques commerciales nocives,observe le président Alain Bazot. Que ce soit au moment du démarchage, avec des techniques abusives, ou au moment du rendu des travaux, mal faits ou plus coûteux qu’annoncé, cela va finir par décourager les gens de se lancer dans la rénovation. »

« La rénovation énergétique est le nouvel eldorado des commerciaux »

Alertée par une envolée des litiges liés aux travaux de rénovation depuis fin 2016, l’association a rendu publique une étude sur les pratiques pernicieuses en cours dans le secteur, et en premier lieu le démarchage. En neuf mois, les antennes locales du réseau de défense des consommateurs ont reçu plus de 250 personnes rencontrant des difficultés à la suite d’un démarchage par une entreprise de construction. L’association évalue le montant total du préjudice à plus de 3,7 millions d’euros, au détriment des citoyens, notamment des plus vulnérables qui représentent 8 % des dossiers.


Pour ne pas se faire avoir, Alexandre Roesch, délégué général du Syndicat des énergies renouvelables, rappelle qu’un label existe pour les professionnels de la rénovation énergétique, le certificat « RGE – reconnus garant de l’environnement », et qu’il existe des conseillers indépendants, notamment ceux de l’Ademe, qui peuvent accompagner celles et ceux désirant avoir plus chaud chez eux sans consommer plus d’énergie.

Environnement : Le transport de marchandises à la voile commence à travers l’Atlantique

Le transport de marchandises à la voile commence à travers l’Atlantique

Après des années de cabotage, Towt, la société finistérienne de transport de marchandises à la voile, a élargi l’horizon de ses routes aux Amériques. Et ne compte pas changer de cap de sitôt.


« On n’émet jamais 0 % de CO2, puisqu’on a du gaz pour cuisiner et des moteurs d’appoint au cas où, reconnaît le visionnaire de 35 ans. Mais on essaye de réduire drastiquement notre bilan carbone. »


En France et en Europe, les enseignes écoresponsables se multiplient. Le concept de Guillaume et Diana intrigue et séduit de nombreux commerçants. « En soi, le produit ne nous intéresse pas vraiment. Ce qui nous plait, c’est la démarche », explique Jean-René Picard. Le cogérant de la Biocoop de Quimper fait confiance aux produits depuis quatre ans. Sur les bouteilles et emballages, les labels correspondent à la charte du magasin, éthiques, équitables, bio « et surtout, “transportés à la voile’’ ».


Extraits de l’article publié par

REPORTERRE, le Quotidien de l’écologie

A lire ICI, à partir du site

Ou télécharger en pdf : ICI

 

Consommation : “Mes data sont à moi.” Pour une Patrimonialité des données personnelles

“Mes data sont à moi.”

Révolution Numérique

Étude, par Génération Libre,  pour définir Une Patrimonialité des Données Personnelles éditées dans le net.

Dossier à télécharger sur le site de Génération Libre

Dossier a télécharger en PDF ICI

Si la révolution industrielle a rendu nécessaire l’introduction d’un droit de propriété intellectuelle ; la révolution numérique rend aujourd’hui plus que jamais nécessaire l’introduction d’un droit de propriété sur les données personnelles.

Aujourd’hui, qui n’accepte pas quotidiennement des dizaines de termes et conditions en cliquant passivement sur « ok » ? Qui parvient encore à échapper aux innombrables cookies qui scrutent nos ordinateurs ? 

Nous sommes devenus les premiers complices de la dépossession de nos données personnelles. Pourtant, nous ne retirons pas la moindre rémunération directe de cette matière première que nous fournissons. Et pour cause, la monétisation de nos données constitue la principale source de rémunération de plateformes comme les GAFA. L’apparente gratuité des services qu’elles nous offrent est en réalité le coût de notre « privacy ».

Un droit de propriété sur nos data

Pour mettre fin à ce pillage de nos données par les entreprises du Net, GenerationLibre défend l’introduction d’un droit de propriété sur les données personnelles.

 

Environnement : Vous aimez la mer et êtes intéressés par son avenir : Consultation Citoyenne

Stratégies de façade maritime

Vous aimez la mer ?

Vous êtes intéressés par son avenir ?

 

Participez à la Consultation Citoyenne organisée par le Ministère de la Transition écologique et solidaire

Pour agir avec l’AFD DOUVRES,  contactez nous ICI

Les Océans ne doivent pas devenir un nouvel Eldorado. Les excès qui ont eu lieu sur terre ne doivent pas être reproduits en mer .

L’économie maritime représente près de 500 000 emplois en France, dont une part importante est directement liée au bon état écologique des milieux marins.

Les océans joueront un rôle fondamental pour nos économies, mais chacun mesure leur vulnérabilité . La réduction des impacts des activités maritimes sur les milieux qui les accueillent est une condition sine qua non de leur développement. il s’agit de rendre possiblme l’économioe de demain, en s’appuyant sur vos avis.

 

 #MerLittoral2030

consultation citoyenne  du 26 janvier  au  25 mars
Ministère de la Transition écologique et solidaire

Vous pouvez participer  à cette consultation citoyenne sur le site 

 #MerLittoral2030

 

Le ministère de la Transition écologique et solidaire propose une vision en 2030

5 thèmes en débat – Manche Est-mer du Nord

 

Environnement :Stopper le déclin des pollinisateurs

Aidons l’UE à stopper le déclin des pollinisateurs

 

 

La LPO vous invite à participer à l’enquête publique lancée par l’Union européenne sur les moyens d’enrayer la baisse brutale des populations de pollinisateurs.

Le rôle essentiel des pollinisateurs dans leur écosystème

Au-delà de l’Abeille mellifère, ce sont près de 1 000 espèces de pollinisateurs sauvages qui permettent la reproduction de 80% des espèces de plantes connues. L’arboriculture, le maraichage, les légumineuses en ont aussi besoin pour assurer 30% de notre alimentation quotidienne. Ils en sont désormais empêchés par les insecticides que l’homme répand sur ses cultures, et notamment les néonicotinoïdes.

Cependant, les pollinisateurs ne sont pas les seuls à pâtir de ces poisons. Tous les invertébrés aquatiques et terrestres en sont victimes, créant ainsi de graves manques dans les chaînes alimentaires. Les espèces prédatrices qui en dépendent sont à leur tour touchées, notamment les passereaux, les phasianidés, les poissons, les batraciens, certains reptiles…

Face à cette situation alarmante, des mesures doivent être prises et vos réponses aideront l’Union à les formaliser.

Attention cependant, cette enquête dure 20 minutes et pourra vous sembler techniquement complexe, aussi nos réponses sont disponibles sur notre site. Le choix de la langue est à faire en haut à droite, et vous pouvez laisser un avis personnel en dernière partie de questionnaire. N’oubliez pas de le partager, chaque réponse compte.

Si vous voulez participer à l’Enquete, c’est :  ICI

Environnement : Projet de loi pour indemnisation des victimes des pesticides

Un projet de loi pour l’indemnisation de toutes les victimes des pesticides le 1er février en discussion au Sénat

 

Générations Futures fait le point sur cette loi d’indemnisation des victimes des pesticides et vous invite à agir.
Présentation du processus de création du projet de loi

En 2016, la sénatrice Nicole Bonnefoy a proposé un fonds d’indemnisation des victimes des pesticides abondé par les fabricants de ces produits. L’objectif visait à compléter le dispositif — jugé incomplet — de réparation des préjudices des victimes des pesticides en permettant la prise en charge de la réparation intégrale de ces préjudices, que les maladies soient ou non d’origine professionnelle.

Cette version 1 de la loi n’avait pas à l’époque pu être discutée en assemblée. En janvier de cette année, le projet de loi est revenu dans les débats. En effet, ce dernier a été amendé et le 24 janvier 2018 en commission des Affaires sociales du Sénat et sera présenté en assemblée plénière du Sénat le 1er février. Générations futures a été auditionnée par le rapporteur de la loi, M. Jomier, en amont du passage en commission des Affaires sociales et a pu faire remonter un certain nombre de remarques.

Décryptage du contenu du projet de loi

Si, lors de cette audition, nous reconnaissions l’intérêt d’un tel fonds parce qu’il permet de reconnaître qu’il existe des victimes des pesticides, nous savons aussi insister sur plusieurs points qui nous paraissent essentiels.

  • Premièrement, il était très important pour nous que ce fonds couvre toutes les victimes des pesticides et pas uniquement les professionnels ayant été exposés à ces produits et ayant obtenu une reconnaissance en maladie professionnelle. Ainsi, nous avons insisté sur le fait que toutes les personnes susceptibles d’être exposées — sans en être des utilisatrices — à ces pesticides, notamment les riverains de zones cultivées de manière intensive, puissent bénéficier d’un accès à ce fonds. Dans la première version de la loi, si l’intention y était cela n’était pas suffisamment établi dans les articles. Ce point a été clarifié, puisque désormais dans son article 1, il est clairement indiqué que toutes « personnes exposées » aux pesticides pourront faire appel au fonds.
  • Deuxièmement, nous avons insisté sur le fait qu’il était nécessaire de prendre en compte un nombre élargi de pathologies, et non pas uniquement seules celles inscrites au tableau des maladies professionnelles qui à l’heure actuelle ne sont au nombre que de deux (à savoir le lymphome non hodgkinien et la maladie de Parkinson). Or la science a prouvé, notamment grâce au travail d’expertise de la recherche médicale française (INSERM), que de nombreuses pathologies (divers cancers, troubles du système nerveux ou du comportement, etc.) pouvaient être liées à cette exposition aux pesticides. Cet argument a été entendu puisque dans l’article 1 la loi indique désormais qu’un arrêté devrait être pris par les ministères de la Santé et de l’Agriculture listant les pathologies à prendre en compte. Il faudra donc être très attentif, si la loi est votée, à la rédaction de cet arrêté.
  • 2 articles nous posent problème et mériteraient d’être amendés. Le premier (article 2) concerne la gestion du fonds qui serait dans les mains de la mutualité sociale agricole (MSA). Pour nous ce point pose un réel problème. En effet, pour de nombreux agriculteurs il est très difficile d’obtenir, via la MSA, la reconnaissance de la maladie professionnelle en lien avec les pesticides. De même, les expériences sur d’autres fonds d’indemnisation tendraient à prouver que l’objectif recherche est le plus souvent d’exclure le plus possible les victimes du dispositif sur des bases arbitraires. Nous avions évoqué l’idée que la gestion soit dans les mains d’un comité ad hoccomposé de médecins bien sûr, mais aussi de toxicologues, ergotoxicologues, ingénieurs de prévention, agriculteurs, syndicaliste et même des membres de la société civile qui ont des connaissances sur les conditions d’exposition et de contamination des victimes. La loi prévoit «  un conseil de gestion dont la composition est fixée par décret ». Ce qui est un pas intéressant. Si la loi est adoptée en l’état, il nous faudra être vigilant 1) sur la composition de ce conseil de gestion 2) sur la définition de son rôle et de ses compétences. Un conseil non suffisamment élargi et ouvert poserait de réelles questions en matière de gouvernance et de transparence et jetterait le trouble sur les décisions.
  • Dernier point qui pose problème, et non des moindres, il s’agit du financement du fonds (article 7). Certes il est noté qu’une fraction de la taxe sur les pesticides alimentera le fonds,complété éventuellement par d’hypothétiques dons legs et des dédommagements. Il est probable que ces sommes ne seront pas suffisantes pour couvrir les besoins. En outre, nous  avons insisté sur le fait que le fonds devait être abondé par les fabricants de pesticides ainsi que les distributeurs.

Conclusion et action

Cette loi doit donc encore être améliorée, mais même en l’état, nous ne sommes même pas sûrs qu’elle soit adoptée au Sénat. En effet, il semblerait que les sénateurs de la République en marche s’abstiendraient et que les Républicains voteraient contre ce qui la rendrait caduque. Pour Générations futures, même si nous sommes réservés sur l’intérêt d’un tel fonds, il aura le mérite de reconnaître le statut de victime pour tous celles et ceux qui sont impactés par ces produits, utilisateurs comme non d’utilisateur. En outre, ce fonds ne saurait décharger les industriels et l’État de leur responsabilité vis-à-vis du scandale de santé publique qui se joue autour des pesticides. De même, ce fonds ne peut en aucun la réponse unique à ces enjeux sanitaires.