Alors que le modèle de la grande distribution traditionnelle traverse aujourd’hui une crise multiforme (faillite de l’agriculture, déconnexion croissante entre les producteurs et les grandes surfaces, défiance à l’égard des grandes marques), plusieurs initiatives en France explorent de nouveaux modèles de consommation : tour d’horizon des solutions pour manger plus sain, plus local, plus respectueux des agricultures, et avec plus de transparence.
L’AMAP de Douvres a renforcé l’équipe sympathique des maraîchers du L’Gardin Partageo à Torteval Quesnay, ce mardi, pour préparer les semis des 6 000 courges qui garniront ses paniers de légumes à l’automne.
Tasser le terreau dans les plaques des godets par 24 (en tout 250 plaques), disposer une graine de courge dans chaque godet, préparer la serre dédiée aux semis de courges sans oublier la toile anti-mulot dessous, ranger les plaques de semis sous la serre (voir photo 1), sont les activités réalisées ce matin.
Nous en avons profité pour faire les curieux et apprécier la poussée des autres semis ( voir photo 2).
L’association Familiale de douvres la Délivrande, et Le Cinéma “Le Foyer”, organisent une projection débat du Film de Guillaume Bodin : “Zéro Phyto, 100% Bio”.
Nous vous invitons à venir nombreux, pour débattre des problématiques des traitements sans pesticides dans les villes, et du Bio dans les cantines
Projection Débat, au Cinéma “Le Foyer”,
le Vendredi 30 Mars 2018, à 20h45
Bande Annonce du Film
INTERVENANTS
Stéphane Bourlier
Président de RPI (cantine BIO) à Saint Jean le Blanc (14)
Émeline Aubert
Déléguée de parents d’élèves de l’école élémentaire Marie Curie
La loi n’a pas encore permis d’installer le bio et le local au menu des cantines. Mais des villes pionnières ont lancé le mouvement, et des communes toujours plus nombreuses les suivent dans cette voie. Qui se révèle ne pas être plus coûteuse que la cantine conventionnelle.
De nombreuses communes transforment les menus de leurs cantines scolaires pour les faire passer au bio, et cela sans attendre la loi, qui avance lentement. Exemple, la petite commune bretonne (Ille-et-Vilaine) de 600 habitants de Langouët dispose depuis 2004 d’une cantine scolaire de ce type. « À l’époque, nous avions décidé de rompre avec la cantine concédée, en raison de prix élevés pour une qualité médiocre. Un repas à base de boîtes de conserve revenait à 5,39 euros, alors qu’aujourd’hui, il coûte 5,12 euros… » explique Jocelyne Perier, adjointe au maire chargée de l’école.